Oruro, ville minière

 mardi 10 juillet

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On arrive vers 15h30 en ville. Ca caille un peu, y’a pas beaucoup de soleil. Nous trouvons un hotel pas cher et nous allons nous promener en ville. L’office de tourisme nous indique les musees a voir et une mine à visiter. Nous cherchons de plus amples informations sur la visite possible d’une mine d’or, mais on reste un peu le bec dans l’eau. Diner dans un fast food, steak purèe trop bon, tenu par un noir, descendant des esclaves venus travailler dans les mines avec les espagnols. Le soir dans la chambre, le thermometre affiche 10 degres ... Nous parlons un peu avec des hollandais qui voyage depuis 9 mois entre le chili, l’argentine et la bolivie, à ce qu’on a compris, ils sont en vèlo.

 mercredi 11 juillet

Apres avoir trouver un petit dej au marche, nous allons voir aupres de l’office de la mine d’or si on peut ou pas la visiter cette mine. Apres 30 min, le garde nous explique au’ils sont en reunion et qu’on peut revenir demain, ..., on ne visitera pas cette mine. Nous prenons un combi pour la mine de San Jose, a priori visitable. Sur place, c’est une vrai mine en exploitation, tres austere, pas amenagèe pour le touriste mais une grande affiche donne les plans du futur musèe du site. Avec un guide locale, en realite un mineur en repos, nous parcourons le couloir principal de la mine, ancienne entrèe, sur environs 500 m, jusqu’au Tio de la Mina. Le tio est le l’oncle du mineur, le diable de la mine rebaptisè ou tous les mineurs vouent un culte sans limite : alcool, cigarrettes, coca, foetus de lama, autres trucs divers. La visite est assez rapide et sans trop d’explication. Nous restons dans une zone non exploitèe, les mineurs travaillants 400 metres en dessous de nous. Nous mangeons le midi à la cantine des mineurs, menu normal. Nous redescendons en ville pour visiter le musèe des mineurs, installè dans une galerie d’une ancienne mine, sous l’eglise du Socavon. Nous continuons notre visite par le musè sacrè, vieux de trentes ans. Nous mangeons ensuite un petit gateau, Fabien à la creme, Carole un cake. Puis descendons pour le summun du lieux touristique, au dires des gens du coin, la maison du Simon Patino, roi de l’etain. Nè en 1860, il acquiere une mine pas rentable avant de decouvrir un gisement d’etain qui fera sa fortune. Il sera une des 10 personnes les plus riches du monde et se construit une belle maison à Oruro, en style francais, marbre, tapisserries, instruments de musiques dont un orgue de barbarie immense. Belle demeure qui appartiennent à l’universitè, mais dont la conservation laisse à dèsirer, le guide nous faisant faire attention à tout, mais lui ne faisant attention à rien, touchant tous les objets, appuyant avec les doigts sur les peintures, ... Venez vite voir cette maison encore en ètat. Nous mangeons le soir une bonne pizza á 2. Dodo, dans la chambre il fait 14 degres, c’est bien.

 jeudi 12 juillet

Au lever il fait 10 degres, la douche est dure. Nous faisons un stop chez Entel pour des reglages de telephones ... Quelques courses au marchè puis nous prenons le bus vers 11h30 pour Cochabamba, soleil et cocotiers.